a-propos-du-projet - The Domestication of “Hindu” Asceticism and the Religious Making of South and Southeast Asia - ERC n°809994 Accéder directement au contenu

 

Le projet DHARMA (ERC 809994) The Domestication of “Hindu” Asceticism and the Religious Making of South and Southeast Asia (2019–2025) a débuté le 1er mai 2019. Il s'agit d'un financement ERC Synergy Grant 2018 porté par l'ERC et le programme Horizon 2020.

 

Les trois porteurs principaux du projet sont Emmanuel Francis (CEIAS, Paris), Arlo Griffiths (EFEO, Paris) et Annette Schmiedchen (UBER, Berlin), tandis que Florinda de Simini dirige les activités du projet pour le quatrième bénéficiaire, l'Université "L'Orientale" de Naples. Chacun d'entre eux supervise une "Task Force" dédiée à une thématique géographique et/ou à une discipline spécifique :

 

 

 

Le projet porte sur “l’Hindouisme”, selon la dénomination actuelle, c’est-à-dire l’une des plus importantes religions au monde et la plus pratiquée dans la plus grande démocratie du monde, l’Inde. Cependant, l’histoire de cette religion ne se limite pas à l’Inde.

DHARMA aborde « l’Hindouisme » selon une approche comparative, dans un cadre chronologique compris entre les 6ème et 13ème siècles. En effet, durant cette période, la Baie du Bengale est au cœur d’intenses échanges culturels et les résultats d’un processus « d’Indianisation », qui se caractérise par la diffusion de « l’Hindouisme », d’un système d’écriture indien et de la langue sacrée – le Sanscrit -, touchent une grande partie de l’Asie du Sud et du Sud-Est.

En langue sanscrit, le mot DHARMA peut aussi bien désigner la loi cosmique, respectée par les dieux et les hommes, que faire référence aux nombreuses fondations de temples accomplies pour appuyer cette loi.

Le projet DHARMA vise à comprendre le processus « d’institutionnalisation » de « l’Hindouisme » par l’exploration du rôle des différents acteurs (des rois et aristocrates aux prêtres, moines et communautés locales), mettant ainsi l’accent sur les contextes sociaux et matériels de « l’Hindouisme ».

Cette approche requiert une méthode d'analyse multi-régionale, multi-scalaire et pluridisciplinaire, de manière à forger une réelle synergie au sein des études menées sur l'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Est préomodernes. 

Notre approche est fondée sur la corrélation et la contextualisation des témoignages écrits (manuscrits et inscriptions) avec les indices matériels provenant des temples et des sites archéologiques.

 

 Aires géographiques couvertes par le projet — Carte réalisée par Véronique Degroot